Suivant Wikipédia, l’État de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un Etat, ainsi que l’obéissance de tous, gouvernants et gouvernés, à la loi.
Chaque année, le 20 mars se déroule la « journée de la justice » en Belgique. Cette manifestation est menée par les organisations représentatives des magistrats et des avocats de tout le pays.
Au vu des circonstances actuelles, elle a eu lieu cette année, le 19 mars, sous forme d’une manifestation virtuelle. Elle avait pour thème, l’une des six revendications communes :
« Un service public conforme aux exigences de l’État de droit qui ne répond pas à la seule logique du chiffre, mais vise à tout moment la qualité juridique dans un délai raisonnable afin d’apporter au justiciable une réponse à ses questions et préoccupations et de rétablir ainsi la confiance dans la Justice ».
Dans cet esprit, les organisations représentatives ont réalisé un petit film reprenant des témoignages. Ceux-ci proviennent d’avocats et de magistrats, acteurs de terrain, issus des quatre coins du pays et des différentes juridictions, qui illustrent cette revendication. Ils sont complétés par les interventions de :
- Monsieur Koen Lenaerts, président de la Cour de justice de l’Union européenne,
- Madame Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme.
Le rendez-vous en pratique
Ainsi, le 19 mars à 15 h, acteurs de la justice et citoyens de tous horizons ont été invités à se connecter sur une plateforme en ligne afin d’y visionner le film.
Toutes les personnes connectées ont été projetées sur un écran géant situé place Poelaert. Cela en a fait un « rassemblement à distance » de grande ampleur.
Au travers de cette manifestation, le monde de la Justice a adressé une « piqûre de rappel » aux pouvoirs exécutifs et législatifs. Il leur a rappellé que les citoyens se trouvent depuis un an dans une situation inédite en raison de la pandémie. Dans ces conditions, ils doivent pouvoir compter sur un pouvoir judiciaire indépendant et réactif. Ce dernier a pour vocation d’assurer que leurs droits et libertés ne connaissent pas de restriction supplémentaire.
Les avocat(e)s de Lexing sont naturellement attaché(e)s à l’Etat de droit et, après avoir invité leurs clients à en faire de même, se sont donc connectés à la plateforme.