La croissance phénoménale des capacités de traitement de l’information a permis le développement d’outils qui offrent, par la combinaison et le croisement de larges volumes de données, de nouvelles perspectives industrielles et commerciales.
Le Big Data permet de mieux cibler les attentes des clients dans le cadre des activités de recherche et développement, de réduire certains coûts par une affectation plus efficace des ressources, d’améliorer la gestion des stocks, de faciliter la prise de décision thérapeutique… Les applications et opportunités sont multiples et suscitent l’enthousiasme des entreprises.
Pour le juriste, le Big Data est en outre synonyme de nouvelles questions sur la protection des investissements liés à la mise au point de ces outils, sur les limites d’utilisation des données, sur les responsabilités en cas de défaillance de ces nouveaux instruments…
À l’occasion du vingtième anniversaire de la revue RDTI, le sujet du Big Data était parfait, afin de faire le lien entre l’analyse juridique des innovations technologiques, qui constitue l’ADN de la revue, et la protection des données sous tous ses angles (vie privée, propriété intellectuelle, sécurité informatique, contrats informatiques, protection du consommateur), qui depuis sa fondation en 1979 est l’un des sujets de prédilection du Centre de Recherche Informatique, Droit et Société (CRIDS), dont émane la RDTI.
Venez écoutez les interventions d’Alexandre Cruquenaire et de Jean-François Henrotte !